Vendredi 1er mars 2019, 42 élèves du lycée ont eu la chance d’assister au ballet Le Lac des Cygnes, dansé par les étoiles et le corps de ballet de l’Opéra National de Paris à l’Opéra Bastille. La musique de Tchaïkovski était interprétée par l’Orchestre de l’Opéra National de Paris.
Les places réservées au milieu des 2745 que contient la salle de spectacle surplombent la scène et permettent de voir les merveilleuses évolutions des ballerines. Les danseuses parfois au nombre de 32 prennent entièrement possession de la scène et on ne sait plus si on a affaire à des femmes ou à des cygnes qui voguent à la surface du lac tant la magie opère. La grâce des mouvements des bras, des ports de tête, la beauté emplumée des tutus, les notes aériennes de la harpe, métamorphosent les ballerines en autant d’oiseaux prêts à s’envoler.
Le Lac des Cygnes met en scène les amours impossibles du Prince Siegfried épris d’une femme cygne Odette, qui n’obéit pas aux lois humaines. Odette est inaccessible et représente l’amour sublimé que ne pourra jamais connaître Siegfried.
Ce ballet comporte 4 actes :
Acte I
Fête au palais pour les vingt ans du prince Siegfried. La Reine, sa mère, veut le marier.
Acte II
Au bord d’un lac mystérieux, Siegfried rencontre la princesse Odette, métamorphosée en cygne.
Il lui jure un amour éternel pour la délivrer du sortilège dont elle est victime.
Acte III
Parmi les jeunes filles que la Reine présente à son fils, se glisse Odile, à qui son père – a donné l’apparence d’Odette. C’est elle que Siegfried, abusé par la supercherie, demande en mariage. Le prince vient de se parjurer, et perd à jamais celle qu’il aime.
Acte IV
Odette pardonne à Siegfried sa “trahison”, mais le rêve est brisé. Et les amoureux à jamais séparés.
La technique des étoiles est si parfaite qu’on a l’impression de voir les mouvements, en particulier les sauts des danseurs, au ralenti, tellement l’exécution est maîtrisée. La grâce des ballerines nous fait regretter de ne pas appartenir à ce monde des cygnes, si aérien, si gracile…. Quand le rideau se baisse, que la réalité du monde semble lourde et grossière ! Que nous pieds profondément rivés au sol pèsent lourds !
Un moment enchanteur où se mêlent les danses à la cour, la féerie des oiseaux, les pas de deux et les solos éblouissants, qu’on ne se lasse pas d’admirer !